.../...«Dans la presse ont ainsi tout d’abord été rappelés de nombreux chiffres
confirmant le plus lourd tribu payé aujourd’hui encore par les homosexuels à
l’épidémie de VIH/Sida que les hétérosexuels. Il a ainsi été souligné que la
séroprévalence du VIH est 65 fois plus importante chez les hommes homosexuels
que chez les hommes hétérosexuels, tandis que l’incidence annuelle de
l’infection par le VIH s’élève à 1 % chez les homosexuels contre 0,017 % chez
les hétérosexuels. Il a également été mis en avant que parmi les vingt-huit
donneurs réguliers de sang étant devenus séropositifs au cours des trois
dernières années, la moitié a été infectée lors d’un rapport homosexuel.
Cependant, face à l’ensemble de ces données chiffrées, les partisans d’une levée
de l’interdiction (et les pays qui se sont déjà inscrits dans cette voie)
mettent en avant la grande efficacité des tests d’amplification des acides
nucléiques (TAN) mis en œuvre aujourd’hui. En 2006, alors que déjà bruissait une
polémique semblable, le président de l’Institut national de veille sanitaire
(InVS) de l’époque, Gilles Brücker avait ainsi calculé qu’avec les méthodes de
contrôle actuelles, si l’interdiction était levée, le « risque d’avoir un
échantillon contaminé dans la filière de la transfusion » serait doublé,
soit un risque demeurant très faible puisqu’il est actuellement d’un don
contaminé pour 2,6 millions de dons.».../...
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