Cigarros electrónicos: a toxicidade do alcatrão evaporado

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Cigarette électronique : la toxicité du goudron évaporée

La cigarette électronique a été conçue, en 2003, par un pharmacien chinois, Hon Lik, (son père, fumeur, serait décédé d’un cancer du poumon). La cigarette électronique, après une lente progression, voit ses ventes littéralement exploser. En France, sur les 13-14 millions de fumeurs, un million au moins d’entre eux y recourraient déjà, soit en alternance avec la cigarette ou même de façon exclusive. Ces vapoteurs délivrent, lors de chaque aspiration, dans la vapeur qu’ils produisent, de la nicotine. La vaporisation de la solution est produite par le chauffage d’une petite résistance, alimentée par une petite batterie rechargeable.

Le fumeur, irrépressiblement dépendant de la nicotine, peut plus aisément se détacher de la cigarette, même si la dépendance au tabac n’est pas exclusivement le fait de la nicotine, comme nous l’avons rappelé. Avec la cigarette électronique l’apport de nicotine s’effectue sans la combustion de l’élément végétal, génératrice des nombreux toxiques précités dont, en particulier, les goudrons cancérigènes et l’oxyde de carbone. Ceci est d’un intérêt considérable en termes de toxicité. Parmi les inconvénients du vapoteur notons pourtant : l’entretien de l’addiction à la nicotine, avec sa toxicité cardio-vasculaire ; l’entretien de la gestuelle du fumeur, la persistance de la stimulation des muqueuses par l’arrivée de cette vapeur chaude. Il est fait état aussi d’une possible toxicité des éléments de dissolution de la nicotine (propylène glycol) dont la combustion engendrerait des aldéhydes toxiques (formol, acroléïne…). Ces réserves devaient être exprimées, néanmoins elles ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt des intérêts de ces vapoteurs.(.../...)

Professeur Jean Costentin  (Président du Centre National de Prévention, d’Etudes et de Recherches sur les Toxicomanies)

(Pequeno extracto de um extenso artigo intitulado "La cigarrette électronique, por le meilleur ou por le pire?", publicado online em 2014.03.08 no JIM.fr - Journal International de Medecine)